Le metal, la musique goth, la dark culture : comment j'y suis arrivé ?
04 juillet 2025
Si j'ai toujours eu une appétence pour le metal, la culture goth et tout ce qui est sombre (voir lugubre). Cela n'a pas toujours été un mode de vie, ni même assumé, encore moins exclusif. Dommage ou pas, c'est mon histoire. Voyons voir comment tout a commencé mais aussi l'évolution de mes goûts.
Je n'ai pas souvenir d'avoir eu une culture musicale via mes parents, ni même que nous écoutions de la musique à la maison. Un copain m’a aussi initié à Metallica à la fin du collège (vers l’an 2000). Le heavy metal n’a été pour moi qu’une suggestion, certes appréciée, mais que je n’ai finalement pas suivie.
Sans oublié la culture catch avec la WWE et son lot de metal (Limp Bizkit, Papa Roach...). Je me sensibilise donc à tout cela assez tardivement ! D'où mon manque de culture metal classique !
Là, nous sommes dans les années 2000. En plus du metal, j'écoutais pas mal d'électro (hardcore : tiens un exemple). Pas de musique goth à l'époque. Même si l'ésthétisme me parlait beaucoup, l'attrait du beau à travers le macabre et nous ne voilons pas la face : en jeune ado qui se respecte les filles "goths". Bon cela avait débuté bien plus tôt avec Cristina Ricci en Mercredi Addams aux débuts des années 90.
Revenons à la musique, il y a eu pendant mes années "lycée" toute la vague du nu metal (Slipknot, Linkin Park, Korn, SOAD...). Ainsi que le metal et le punk rock des jeux vidéos Tony Hawk's Pro Skateboarding (Rage Against the Machine, Bad religion, Papa Roach, May 16th, Suicidal Tendencies, Ramones, Alien Ant Farm...), Song 2 de Blur dans Fifa 98, The Offsprings dans Crazy Taxi (bon ça c'est collège aussi)...
Bref, beaucoup de mainstream, que du mainstream... Honte à moi !
Au lycée, il y avait un tout petit groupe de metalleux (3/4 personnes) mais je n'étais pas avec eux. J'ai eu des copains à fond dans le nu metal et un autre à fond Rammstein. Toutefois, je ne peux pas les catégoriser comme metalleux... En école de commerce, ce ne fut guerre mieux ! Il y avait un metalleux avec qui je m'entendais bien mais ça s'arretait là.
Bref, je vivais mon metal comme un plaisir solitaire ! Mes connaissances en metal tournaient en rond.
Et là, je dois aussi m'attarder sur une non-intégration volontaire à la communauté. Tiens un exemple, quelle horreur en plus je fais un lien vers Brut... Si cela est marrant 5 minutes, le petit con élitiste (que je suis toujours d'ailleurs, mais en grand) ne voulait pas y être assimilé. Même si quelques exceptions féminines sont à noter... Les concerts que j'ai pû faire à l'Heretic ou la Lune dans le caniveau me plaisaient mais cela restait des évènements sporadiques.
Étude supérieure et début de la vie adulte : errance !
Là j'ai écouté de tout comme genre de musique : au grès des vents. J'avais toujours Rammstein, Manson et SOAD; mais que j'écoutais principalement seul. Le metal était là, toutefois c'était un univers personnel que je ne partageais pas. Ma vie musicale sociale, importante à cette époque, était composée de tout sauf de metal...
Est-ce que je me suis éloigné de l'univers metal et dark à cette période ? Non, je ne crois pas mais il est indiscutable que je ne le vivais pas, je ne le partageais pas. Avec le recul, je peux dire que je stagnais dans la médiocrité du suiveur s'attachant à des branches, en espérant que l'une d'elle serait son salut. Bref, une période où j'étais en dilettante et où je n'avais pas spécialement l'envie d'affimer ce qui m'animait. Musicalement, c'était encore assez pauvre. Dommage ou pas, c'est fait.
Let's go metal et intégration chez les metalleux ou presque...
Fay ce que vouldras ! Je me suis enfin auto-libéré et/ou auto-centré. Et même si au début, le metal n'était pas exclusif, j'en écoutais de plus en plus : du metalcore, du metal symphonique et du death melo... Si tu me connais, tu sais que l'un des trois genres m'a donné beaucoup de souffrance à écrire. Tiens, allons plus loin, comme ça nous cloturons ce sujet :
Le death mélodique est à mon sens le sous-genre qui m'a permis de m'aiguiller musicalement vers ce que j'écoute aujourd'hui. Même si le metal symphonique a aussi un grande importance pour "mon attache à la communauté". Je me suis plus retrouvé dans le public du metal symphonique avec ce côté plus posé et intello (mais bien trop lisse à mon goût : jamais content)... Bref, la route continue !
Je dirais que mes groupes phares étaient en death mélo Arch Enemy et en symphonique, je vais en choisir un arrivé plus tardivement avec Seven Spires (metal symphonique et power metal).
Le black metal, j'y suis rentré tardivement et en mission solo (comme le reste d'ailleurs) en recherchant un univers sombre, toujours de plus en plus sombre. D'où le nom de mon blog Dark et pas metal machin chose... Je voulais du sombre en lecture, visuellement, musicalement, esthétiquement, partout...
Pour l'histoire, j'ai découvert Seven Spires via Adrienne Cowan et sa cover de Dimmu Borgir. Oui, car j'ai commencé dans le BM avec Behemoth, Dimmu Borgir, Cradle of Filfth.. Alors, je te vois venir. Mais, je ne renierais pas ces groupes que j'aime toujours écouter ! Cradle qui est un très bon groupe pour faire la liaison entre le metal et la musique gothique (à mon sens).
Si le metal symphonique m'a enfin donné envie de "m'intégrer" dans la communauté metal. Que dire du black metal, car pour le coup, je m'y suis senti très vite à ma place : rappelle-toi mon côté élitiste mentionné plus haut. Bon, j'arrête le cliché à 2 balles... J'ai trouvé dans le black metal une musique assez pointue avec une vraie recherche culturelle et/ou intellectuelle derrière. Cela me plaît beaucoup. Les morceaux bien bourrins en criant n'importe quoi sont bien pour la salle de sport, mais ce n'est pas mon metal. Attends, mais tu comprends ce qu'ils disent dans le black ? Non, rarement, mais j'aime aussi cette démarche de chercher les paroles et d'aller comprendre ce que tu écoutes. Alors, il n'y a pas que des génies dans l'univers du BM mais globalement la scène me correspond beaucoup plus.
Le côté recherché est aussi valable pour mon appréciation de la musique et culture goth, plus dans sa version traditionnelle. La scène actuelle est plus orientée alternative, électro et élevée à la "dark romance", ce qui me plaît moins... Mais bon, stop car je vais me répéter avec mon avis sur Gojira et les JO et déjà que je n'ai pas beaucoup d'amis...
La façon de vivre cette musique me convient aussi beaucoup mieux. En général, ce sont plus des concerts dans des petites salles au lieu des grands festivals avec des milliers de personnes en plein soleil, chose que je n'aime pas du tout...
J'ai trouvé ma voie ! Amen !
Un sélection non exhaustive de belles mélodies à écouter, au passage, je remarque que mon univers metal est très français et européen (parfait pour les petites salles et les concerts plus intimistes) :

Arrivant tardivement, que ce soit dans le metal ou le goth, j'ai découvert la nouvelle scène avant les classiques (les années 70, 80... et puis merde je n'étais pas né aprés tout). J'ai un gros penchant pour le black atmosphérique et le DSBM : mon attrait du beau à travers la noirceur. Un peu comme les toiles du Caravage !
L'origine de mon goût pour le metal et l'univers dark
De mémoire, ma rencontre avec le metal s'est faite avec le metal industriel et principalement Rammstein. Grâce à une chaine musicale polonaise (Viva Polska), j'ai découvert Rammstein avec le fameux Ich Will et Marylin Manson (avec notamment le clip Tainted Love).Je n'ai pas souvenir d'avoir eu une culture musicale via mes parents, ni même que nous écoutions de la musique à la maison. Un copain m’a aussi initié à Metallica à la fin du collège (vers l’an 2000). Le heavy metal n’a été pour moi qu’une suggestion, certes appréciée, mais que je n’ai finalement pas suivie.
La musique mais aussi une esthétique qui m'attirait...
Sans oublié la culture catch avec la WWE et son lot de metal (Limp Bizkit, Papa Roach...). Je me sensibilise donc à tout cela assez tardivement ! D'où mon manque de culture metal classique !
Le titantron des Hardy Boyz !
Là, nous sommes dans les années 2000. En plus du metal, j'écoutais pas mal d'électro (hardcore : tiens un exemple). Pas de musique goth à l'époque. Même si l'ésthétisme me parlait beaucoup, l'attrait du beau à travers le macabre et nous ne voilons pas la face : en jeune ado qui se respecte les filles "goths". Bon cela avait débuté bien plus tôt avec Cristina Ricci en Mercredi Addams aux débuts des années 90.
Revenons à la musique, il y a eu pendant mes années "lycée" toute la vague du nu metal (Slipknot, Linkin Park, Korn, SOAD...). Ainsi que le metal et le punk rock des jeux vidéos Tony Hawk's Pro Skateboarding (Rage Against the Machine, Bad religion, Papa Roach, May 16th, Suicidal Tendencies, Ramones, Alien Ant Farm...), Song 2 de Blur dans Fifa 98, The Offsprings dans Crazy Taxi (bon ça c'est collège aussi)...
Bref, beaucoup de mainstream, que du mainstream... Honte à moi !
Ma non-intégration chez les metalleux...
Outre mon copain du collège qui m'a initié à Metallica, ce ne fut pas florissant niveau social. Je pense qu'il était le seul à écouter du metal. Enfin, non car en écrivant, je me suis souvenu que j'avais aussi à la même période une amie fan du Japon qui m'avait fait une cassette de musique nippone avec X-Japan !Alors ça, c'est toujours aussi top !
Au lycée, il y avait un tout petit groupe de metalleux (3/4 personnes) mais je n'étais pas avec eux. J'ai eu des copains à fond dans le nu metal et un autre à fond Rammstein. Toutefois, je ne peux pas les catégoriser comme metalleux... En école de commerce, ce ne fut guerre mieux ! Il y avait un metalleux avec qui je m'entendais bien mais ça s'arretait là.
Et là, je dois aussi m'attarder sur une non-intégration volontaire à la communauté. Tiens un exemple, quelle horreur en plus je fais un lien vers Brut... Si cela est marrant 5 minutes, le petit con élitiste (que je suis toujours d'ailleurs, mais en grand) ne voulait pas y être assimilé. Même si quelques exceptions féminines sont à noter... Les concerts que j'ai pû faire à l'Heretic ou la Lune dans le caniveau me plaisaient mais cela restait des évènements sporadiques.
Étude supérieure et début de la vie adulte : errance !
Là j'ai écouté de tout comme genre de musique : au grès des vents. J'avais toujours Rammstein, Manson et SOAD; mais que j'écoutais principalement seul. Le metal était là, toutefois c'était un univers personnel que je ne partageais pas. Ma vie musicale sociale, importante à cette époque, était composée de tout sauf de metal... Let's go metal et intégration chez les metalleux ou presque...
Fay ce que vouldras ! Je me suis enfin auto-libéré et/ou auto-centré. Et même si au début, le metal n'était pas exclusif, j'en écoutais de plus en plus : du metalcore, du metal symphonique et du death melo... Si tu me connais, tu sais que l'un des trois genres m'a donné beaucoup de souffrance à écrire. Tiens, allons plus loin, comme ça nous cloturons ce sujet :
Le death mélodique est à mon sens le sous-genre qui m'a permis de m'aiguiller musicalement vers ce que j'écoute aujourd'hui. Même si le metal symphonique a aussi un grande importance pour "mon attache à la communauté". Je me suis plus retrouvé dans le public du metal symphonique avec ce côté plus posé et intello (mais bien trop lisse à mon goût : jamais content)... Bref, la route continue !
Je dirais que mes groupes phares étaient en death mélo Arch Enemy et en symphonique, je vais en choisir un arrivé plus tardivement avec Seven Spires (metal symphonique et power metal).
Mais, tu n'écoutes pas du black metal ?
Et là, tu te demandes mais le black metal dans tout ça ! Car aujourd'hui, c'est presque mon genre exclusif (si on inclut ses sous-genres). Même s'il m'arrive aussi d'écouter un peu d'autres genres (sympho, death, death mélo, power, synthwave, darkwave...).Le black metal, j'y suis rentré tardivement et en mission solo (comme le reste d'ailleurs) en recherchant un univers sombre, toujours de plus en plus sombre. D'où le nom de mon blog Dark et pas metal machin chose... Je voulais du sombre en lecture, visuellement, musicalement, esthétiquement, partout...
Pour l'histoire, j'ai découvert Seven Spires via Adrienne Cowan et sa cover de Dimmu Borgir. Oui, car j'ai commencé dans le BM avec Behemoth, Dimmu Borgir, Cradle of Filfth.. Alors, je te vois venir. Mais, je ne renierais pas ces groupes que j'aime toujours écouter ! Cradle qui est un très bon groupe pour faire la liaison entre le metal et la musique gothique (à mon sens).
Si le metal symphonique m'a enfin donné envie de "m'intégrer" dans la communauté metal. Que dire du black metal, car pour le coup, je m'y suis senti très vite à ma place : rappelle-toi mon côté élitiste mentionné plus haut. Bon, j'arrête le cliché à 2 balles... J'ai trouvé dans le black metal une musique assez pointue avec une vraie recherche culturelle et/ou intellectuelle derrière. Cela me plaît beaucoup. Les morceaux bien bourrins en criant n'importe quoi sont bien pour la salle de sport, mais ce n'est pas mon metal. Attends, mais tu comprends ce qu'ils disent dans le black ? Non, rarement, mais j'aime aussi cette démarche de chercher les paroles et d'aller comprendre ce que tu écoutes. Alors, il n'y a pas que des génies dans l'univers du BM mais globalement la scène me correspond beaucoup plus.
Le côté recherché est aussi valable pour mon appréciation de la musique et culture goth, plus dans sa version traditionnelle. La scène actuelle est plus orientée alternative, électro et élevée à la "dark romance", ce qui me plaît moins... Mais bon, stop car je vais me répéter avec mon avis sur Gojira et les JO et déjà que je n'ai pas beaucoup d'amis...
La façon de vivre cette musique me convient aussi beaucoup mieux. En général, ce sont plus des concerts dans des petites salles au lieu des grands festivals avec des milliers de personnes en plein soleil, chose que je n'aime pas du tout...
J'ai trouvé ma voie ! Amen !
Un sélection non exhaustive de belles mélodies à écouter, au passage, je remarque que mon univers metal est très français et européen (parfait pour les petites salles et les concerts plus intimistes) :

Arrivant tardivement, que ce soit dans le metal ou le goth, j'ai découvert la nouvelle scène avant les classiques (les années 70, 80... et puis merde je n'étais pas né aprés tout). J'ai un gros penchant pour le black atmosphérique et le DSBM : mon attrait du beau à travers la noirceur. Un peu comme les toiles du Caravage !
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